0 0% Quel est votre sexe ? Masculin Féminin La question est offensante. Halte au sexisme ! Pour le savoir en direct, c'est 20 crédits, mon chaton Peu importe : à force de volonté et d'endurance, vous avez fini par devenir assez souple pour le lécher, et c'est ça qui compte ! Est-ce que ça compte vraiment ? Je veux dire, on est tous un peu frères et soeurs, et ce qui compte avant tout c'est l'amour. Alors qu'on soit homme, femme, enfant, teckel ... qu'importe ? Vous, vous donnez de l'amour. Quel âge avez-vous ? Moins de 18 ans Entre 18 et 25 ans Entre 25 et 35 ans Entre 35 et 50 ans Entre 50 et 65 ans Plus de 65 ans La question est offensante. Halte à l'âgisme ! Quelle est votre orientation sexuelle ? Hétérosexuel Homosexuel Bisexuel Komen tu m'koz, toi ? Chui pa 1 pédé ! La question est offensante. Halte à l'orientisme sexuel ! Non mais il ne faut pas voir les choses comme ça. Ce qui compte, avant tout, c'est l'amour. Tenez, lors de votre dernier voyage en Thaïlande, dans ce petit hôtel si typique ... eh bien pas un instant vous ne vous êtes demandé si les mineurs qu'on vous offraient étaient des filles ou des garçons. Vous êtes comme ça, vous : vous aimez l'univers entier. Tout dépend de tes fantasmes, mon poussin. Pour 50 crédits, je suis tout ce que tu veux. Oui, ça me dit vaguement quelque chose, mais c'est loin, tout ça, vous savez... Aerosexuel transgenre à rotor inversé et double arbre à came en tête. Quel est votre niveau d'études ? Lékol 2 la Vi! Bac +5 en sciences sociales, spécialité études de genre Oh vous savez, j'ai eu mon premier enfant à 14 ans, alors les études... Ah l'école ... c'est merveilleux, l'école ... tous ces petits êtres innocents qui s'ébattent ... toute cette énergie... oui, j'aime beaucoup les écoles. Je les fréquente encore souvent, d'ailleurs. Bac, trois ans d'IUT, deux ans de spécialisation, et au bout, un job qui paie bien. Pas super fun, mais on en vit. Ouais, non, rien de particulier, mais je regarde beaucoup de tutos, presque tous les jours, tu vois. La question est offensante. Halte à l'étudisme ! Un parcours de kador. Les bons diplômes, les bonnes écoles. Et tout ça pour en arriver là ... ça a quelque chose de déprimant, vous savez... J'ai fait tout ce qu'on m'a dit de faire. Le bac, les études, tout ça. Et au bout du compte, un job de merde, une vie de même métal, une femme qui fait la gueule tout le temps. Et d'un coup : boum ! Plus rien, même plus ça. Alors tes études, tu sais, tu peux te les carrer dans le... Quel type de profession exercez-vous ? Je ne travaille plus. A mon âge, c'est la retraite, bien méritée ! La question est offensante. Halte au professionnalisme ! Quand mes parents me posent la question, je leur réponds que je suis influenceuse. Je fais dans l'import-export, tu vois. La libre entreprise, quoi. Non, j'ai pas encore de locaux, mais ça viendra, un jour. En attendant, je fais ça dans la rue. Allez, 10 euros le gramme, parce que c'est toi... Un boulot quelconque et chiant. Mais qui me permet de faire vivre ma famille. Enfin presque tous les mois. La manche, ça compte ? Non mais c'est pas vraiment ma profession. C'est juste pour joindre les deux bouts pendant quelques mois. Non, c'est pas vraiment un hobby non plus, vu qu'on me paie pour ça. Mais bon ... je préférerais ne pas trop en parler... C'est pas vraiment que je ne bosse pas ... non ... c'est pas ça ... mais si je n'étais pas là au quotidien pour aider ma mère, elle péterait un plomb. Je me dévoue, en quelque sorte. Je l'aide à donner un sens à sa vie. Je suis encore trop jeune pour travailler, voyons ! Je vais vous dire la vérité : je n'en sais rien. Le titre est ronflant, certes. La paie est confortable. Mais à quoi ça sert au juste ? Moi-même je n'en suis pas certain... J'ai une petite entreprise, plus un deuxième job pour me permettre de payer les charges de l'entreprise, plus de l'intérim pour bouffer. Mais ça va, je travaille : on peut déjà dire que je suis privilégié, j'imagine... Parce que vous croyez qu'avec quatre gosses, j'ai le temps de bosser ? Le pays dans lequel vous vivez a-t-il adopté des lois vous interdisant certaines activités ou professions en raison de la couleur de votre peau, de votre sexe, de votre orientation sexuelle ou de votre religion ? Non Non, mais attends, on ne peut pas raisonner comme ça. Ce n'est pas parce qu'aucune loi ne m'interdit de faire ce que je veux que je suis libre. Il y a encore un super grand nombre de contraintes, d'efforts exigés. C'est dur, tu sais. Oui, quand même. Alors bon, peut-être pas pour ces raisons, mais quand même : techniquement, mon petit commerce est illégal. On ne me permet pas de cotiser à la retraite, par exemple. Et ça c'est dégueulasse. La question est offensante. Halte au légalisme ! Je n'ai pas compris la question. Le fait est que l'Europe Occidentale est super en retard sur le plan des moeurs. Il y a plein de choses qu'on n'autorise pas encore. On interdit l'amour, tu te rends compte ? Alors que moi, j'ai tellement d'amour à donner... Moi, tout cet ordre moral, ça me déprime. Non, et c'est super, hein. J'ai le droit de bosser, c'est merveilleux. Si en plus j'avais le droit de gagner ma vie, ce serait le panard, mais je suppose qu'il ne faut pas trop en demander. A quelle fréquence entend-on qu’il faudrait davantage de gens comme vous (qu’il s’agisse de votre sexe, de votre orientation sexuelle, de votre religion ou de votre couleur de peau) en politique, parmi les grands chefs d’entreprise, etc ? Jamais Deux à trois fois par jour Tu te fous de ma gueule ? On vire des gens parce qu'ils sont "comme moi" ! La question est offensante. Halte au ... euh ... chais pas trop, mais halte ! Votre principal souci au quotidien ? Éviter de croiser le regard du jeune basané qui deale en bas de l'immeuble quand je vais acheter mon pain. Éviter de croiser le regard de la vieille chelou qui sort tous les jours pile pendant que je commence à dealer. Composer le tweet qui luttera le plus efficacement contre la grossophobie. Trouver un coin pas trop dégueulasse où passer la nuit. Élaborer une stratégie précise de grattage de Tacotacs. Choisir la lingerie que je vais mettre pour travailler. Réussir à joindre l'avocat pour réclamer le paiement de la pension alimentaire pour mon troisième enfant. Attraper le RER à temps pour ne pas être en retard au boulot. Choisir entre Xhamster et Youporn. Les deux ont leurs avantages, mais aussi leurs inconvénients. Me retenir assez longtemps pour ne pas pisser sur le lino du salon. Obtenir que mon Viagra soit remboursé par la Sécu. Y'a pas de raison ! Obtenir que mes Tampax soient remboursés par la Sécu. Y'a pas de raison ! Choisir des ministres les plus inclusifs possibles. Là j'en ai repéré un qui est à la fois trisexuel, métis et unijambiste. Faut pas que je laisse passer une occasion pareille ! Savoir ce que je vais bien pouvoir bouffer après le 8 du mois. Qu'est-ce qui vous fait le plus peur ? La Grand Méchant Patriarcat : c'est un complot des boy's clubs reptiliens, destiné à m'empêcher d'obtenir un poste de direction dans une grande entreprise, au prétexte fallacieux que mes compétences seraient insuffisantes. La BAC et les Stups, ces ennemis de la libre-entreprise. De crever de froid et de faim en plein hiver. Les jeunes. Les radars routiers D'être reconnue par un client. Qui pourrait bien être mon père. Les convocations à Pôle-Emploi Perdre mon job Le chien du voisin : il est vachement gros et agressif De finir avec la tête au bout d'une pique. Les charges de CRS. Pour vous détendre, vous aimez bien... Passer une semaine à vous taper des mineures en Thaïlande. Passer une semaine en taule, parce que là au moins vous êtes au chaud. Renifler l'anus de vos contemporains Oser les sudokus difficulté 3 ! Passer une journée entière habillée ! Me détendre ? Il faudrait que j'aie le temps... Traquer les complots en ligne. Prendre des cours de zumba. Manger vos déjections Bloquer quelques rond-points. Pour vous, la rue, c'est... Avant tout un merveilleux endroit d'opportunités commerciales, plein de clients potentiels... Un lieu dangereusement étroit, qui restera interdit aux femmes tant que les trottoirs n'auront pas été élargis. Un endroit où dormir, manger, se saouler, hurler, tomber ivre mort, dormir dans son vomi, se relever, faire la manche, boire une bière, puis dormir à nouveau. Un lieu dans lequel vous ne mettez les pieds qu'en cas d'absolue nécessité. Un lieu stressant, à cause de la petite dernière qui n'arrête pas de pleurer, du premier qui court tout le temps, de la cadette qui pose des questions en permanence... Un lieu de passage, entre l'appartement et le RER, le RER et le boulot. Un truc grisâtre, plein de gueux agressifs avec des gilets jaunes, et qui, en plus, sentent mauvais. Le lieu d'aisances par excellence. L'endroit où on est tous ensembles tous ensembles oué, oué ! Vous rêvez d'une société... ... qui reconnaisse vos talents à leur juste valeur. ... qui soit enfin libérée de l'oppression patriarcale. ... qui soit enfin libérée de l'oppression capitaliste. ... dans laquelle on pourrait juste bosser tranquillement, gagner sa vie, mettre un peu de fric de côté, sans faire chier le monde, mais sans qu'on nous pique tout. ... dans laquelle on vous foute une bonne fois la paix ! ... dans laquelle on couperait les cordes vocales à tous les jeunes. Et ce le plus tôt possible. ... qui vous permette de continuer à bander jusqu'à 130 ans, et qui maintienne votre retraite à un niveau aussi élevé que possible. ... euh ... ché pô ... dans laquelle le shit serait à trente euros le gramme ? Dans l'ensemble, vous diriez que votre vie est... Une horreur, une vraie galère. Contraignante, mais avec des côtés tellement exaltants... Bah faut pas se plaindre, ça pourrait être pire. Parfaitement équilibrée, saine et heureuse. Pour que les choses s'améliorent, il faudrait... Supprimer la BAC. Supprimer les machos blancs hétéropatriarcaux cisgenres. Supprimer les jeunes. Supprimer les fins de mois. Supprimer la législation contre les abus sexuels sur mineurs. Supprimer la vie sans pixels. Supprimer les chats. Supprimer votre boss. Supprimer les taxes sur le carburant. Supprimer les Français. Le bonheur, c'est quand... ... les emmerdes se reposent. ... votre boss est en vacances. ... l'URSSAF est en vacances. ... les Français sont en vacances. ... le petit dernier vous autorise à faire la grasse matinée jusqu'à 06h04. ... vous enchaînez les shows privés qui rapportent bien et pouvez finir la journée avant minuit. ... les étudiants viennent de toucher leurs allocs et les affaires reprennent comme par magie. ... vous pouvez enfin aller pisser. ... la brigade des mineurs n'est pas trop regardante. .... Steam sort des promos. ... là, maintenant, tout de suite ! Quel oppresseur êtes-vous ? Marie-Caroline de Arsch Depuis votre chambre d'étudiante, vous militez en ligne contre la grossophobie, le patriarcat et le fait que les mecs sur Tinder n'aiment pas tous les piercings au septum. Oppressée professionnelle, vous n'en êtes pas moins oppressive vous-même. Vos chouineries continuelles et votre refus de regarder la réalité en face font en effet de vous un objet d'irritation pour la plupart de vos contemporains : vous contribuez ainsi à augmenter le niveau de stress ambiant, ce qui vous rend indirectement responsable d'un nombre considérable d'accidents vasculaires cérébraux, d'arrêts cardiaques, d'erreurs humaines et de crises de nerfs. VERDICT : VOUS ÊTES OPPRESSIVE. Bébert C'est dans la rue que vous persécutez vos contemporains. Vous les agressez visuellement, mais aussi olfactivement, et même auditivement, par les cris que vous poussez quand vous êtes bourré. Confortablement installé sur votre luxueux carton, parfois accompagné d'un compagnon avec lequel vous formez un véritable boy's club non mixte, vous violez par votre regard toutes les jeunes filles qui passent. Vous êtes un monstre oppressif, un manspreadeur patenté, qui jouissez sans vergogne de privilèges extraordinaires dont vous n'avez, comble de l'horreur, même pas conscience. VERDICT : VOUS ÊTES OPPRESSIF. Germaine Pougnard Du haut de votre fenêtre au sixième étage de la Cité Belle Vue, vous toisez le monde comme il va. Et il va mal. Vous savez bien que c'est tout de la faute des jeunes qui ne respectent rien, et particulièrement du petit Mouloud, qui deale en bas de votre immeuble. Si vous aviez les codes nucléaires, vous nettoieriez tout ça vite fait. Vous n'en êtes pas moins un facteur d'oppression pour vos contemporains : outre que vous continuez, à un âge avancé, à occuper un trois-pièces alors que vous êtes seule, vous ne pouvez pas vous empêcher de continuer à voter. Vous vivez aux crochets de la collectivité, sur la pension de réversion de feu votre époux. Vos enfants vous détestent et vous faites semblant de ne pas trop les détester en retour mais tout le monde s'emmerde ferme quand on vient vous voir deux fois l'an pour que les morveux vous fassent la bise et que vous leur offriez des cadeaux. Vous avez l'air inoffensif, vue de loin. Mais en réalité vous exercez une véritable tyrannie sur la société. VERDICT : VOUS ÊTES OPPRESSIVE. Master M. Vous dealez au bas des tours de votre cité, en gardant un oeil sur la rue, et l'autre sur la vieille conne du sixième, celle qui appelle les flics tous les deux jours. Vous aimeriez bien pouvoir mener votre petit business tranquillement, mais on n'aime pas trop les chefs d'entreprise audacieux, dans ce pays. Vous êtes victime de la police, du racisme ambiant, des préjugés des gens à l'encontre de la drogue, d'une mauvaise éducation ... en apparence, vous cumulez les cartes victimaires. Mais en parallèle, vous bastonnez votre soeur quand elle rentre à 22h03 avec un pantalon qui laisse voir son mollet, vous faites chier tous vos voisins avec votre musique de merde à toute heure du jour ou de la nuit, vous brûlez régulièrement la voiture de la grosse tapette du bâtiment G et votre habitude de pisser dans la rue juste en face de l'immeuble et de jeter par terre vos reliefs de tacos sauce samouraï tend à transformer l'environnement urbain dans lequel vous évoluez en dépotoir à ciel ouvert. Et ce d'autant plus que vous et vos clients avez tendance à agresser les employés de la voirie qui pourraient avoir l'outrecuidance de vouloir nettoyer vos déchets. Dommage : vous aviez une bonne base de départ pour cumuler toutes les excuses mais votre machisme et votre manque de vivrensemble vous condamnent. VOUS ÊTES OPPRESSIF. Encore quelques efforts, cependant, et vous pourrez atteindre le statut de victime. Apprenez à cracher sur le patriarcat et vous serez déjà en bonne voie. Ursula Votre profession de cam girl n'a rien à voir avec de la prostitution. Vous savez ce que vous voulez, vos clients aussi, c'est un deal honnête. Ou peut-être pas tant que cela ... après tout, vous exploitez la solitude, la misère affective et sexuelle, l'isolement. Vous vous nourrissez des noirceurs de notre société, et celles-ci deviennent votre gagne-pain. A bien des égards, vous vous comportez en parasite, vivant sur le dos de personnes malheureuses. Vous aurez beau tourner cela dans tous les sens, vous baptiser "influenceuse" ou "modèle", vous n'en demeurerez pas moins une gourgandine. C'est triste à dire, mais VOUS ÊTES OPPRESSIVE. Prune Quatre enfants de trois pères différents, pas de boulot ... on pourrait croire que vous êtes une vraie victime, 100% garantie sur facture. Et pourtant. Quid des pensions que paient les pères (dont deux sur trois n'étaient pas d'accord pour avoir l'enfant) ? Quid de vos gosses que vous élevez (mal) dans la haine de ces pères absents, et que vous abandonnez à l'occasion, quand le besoin de sortir vous prend ? Quid de ces chouineries perpétuelles par lesquelles vous tentez de mettre sur le dos d'autres personnes les résultats de vos choix de vie désastreux ? Quid de ces millions de célibataires sans enfants qui paient chaque mois des impôts pour financer votre existence ? Hélas, chère Prune, il semblerait bien que vous soyez, vous aussi, oppressive. Vous et votre progéniture êtes des parasites qui pompent les ressources de la société. Et qui, en échange, n'y apportent rien, sinon leur pitoyable existence. VOUS ÊTES OPPRESSIVE. Grégoire Vous avez fait les études qu'il faut, vous avez décroché le job qu'il faut. Résultat : vous bossez comme un con, quatorze heures par jour, tout ça pour avoir la chance de pouvoir faire un AVC à 50 ans. En attendant, vous rapportez pas mal à l'État et à la société, qui, en retour, vous chouchoute : votre casier judiciaire vierge, votre statut de sale mâle hétérosexuel cisgenre patriarcal, les quelques potes avec qui vous buvez une bière une fois par mois et qui constituent un véritable boy's club ... autant de vices qui vous condamnent. Vous occupez, par vos soi-disant mérites et vos pseudo-compétences, un poste qui pourrait tout aussi bien revenir à une femme handicapée ne parlant pas le français : certes, elle y réussirait moins bien que vous, et certes, elle planterait le boulot en quinze jours. Mais vos critères d'évaluation eux-mêmes sont teintés de patriarcat, et doivent être revus. Vous considérez qu'un travail doit être rentable, alors que chacun sait qu'un travail n'est rien d'autre qu'une rente, octroyée en fonction de critères arbitraires et oppressifs. Il faut vous rendre à l'évidence : certes, vos impôts permettent de faire vivre la moitié des autres résultats possibles de ce test. Mais vous êtes tout de même un sale oppressif. J0hnn-J0hn Cela doit faire quatre ans qu'à part votre mère, personne ne vous a plus appelé autrement que par votre pseudo. Vous ne quittez votre chambre que pour partir en quête de Chocapics, et les services de l'hygiène se sont déjà trois fois intéressés aux odeurs émanant de votre logement. Heureusement, depuis le temps, vous avez acquis une expérience considérable dans plusieurs jeux en ligne et votre guilde est aujourd'hui classée parmi les 500 meilleures en Europe. Autant dire que tous ces sacrifices finissent par payer. Certes, c'est pas votre faute, si vous préférez des satisfactions virtuelles immédiates à des réalisations concrètes qui réclament de vrais efforts et vous forceraient à vous bouger le cul : c'est la faute à la société. Reste que vous n'êtes pas qu'une victime. Vous oppressez votre vieille mère, que vous exploitez; les voisins, que vos odeurs indisposent; l'ensemble de l'industrie vidéoludique, dont vous sur-occupez les serveurs; à peu près tous ceux qui travaillent, et cotisent pour payer votre RSA. Bref : vous êtes un parasite pour l'ensemble de la société. Vous pouvez bien prendre l'air innocent, le fait est là : VOUS ÊTES UN OPPRESSEUR.. Rex Vous pensez avoir l'air mignon, avec vos grands yeux tristes. Mais en réalité vous êtes l'un des oppresseurs de la pire espèce. Logé et nourri gratuitement par une vieille dame sans défense dont vous siphonnez sans scrupule la maigre retraite, vous laissez, de plus, sur les trottoirs nombre de déjections aussi puantes que glissantes. Qui sait combien de cols du fémur ou combien de rendez-vous amoureux ont été ruinés par votre seule existence ? Rex, le verdict est tombé : VOUS ÊTES OPPRESSIF. Bernard Félicitations ! Vous seul, parmi tous les résultats possibles de ce test, n'êtes pas oppressif. Et pour cause : vous êtes un boomer. L'incarnation générationnelle du Bien, du Beau, du Juste, de la quête du plaisir et de l'individualité. Vous avez ruiné la planète, pollué la moindre parcelle de nature sauvage, soutenu la pédophilie, encouragé toutes les dérives contemporaines, milité en faveur des régimes les plus dégueulasses et les plus brutaux (pourvu qu'ils soient lointains), craché sur la morale et conchié le passé. Mais il fallait bien que jeunesse se passe. D'ailleurs votre jeunesse ne passe pas, ne passe jamais. Les avancées médicales vous promettent encore de beaux jours devant vous. Profitez-en ! Vous êtes, aux yeux de notre société, l'incarnation de la justice et de la vertu. Manu Sans doute n'êtes-vous pas né à la bonne époque : vous aviez tout ce qu'il faut pour être un boomer, un vrai. Mais hélas, l'Histoire en a décidé autrement. Vous voici donc à la tête d'un pays ingrat, qui ne vous mérite pas. A première vue, vous avez tout pour incarner l'innocente victime, et on pouvait à peu de choses près vous accorder ce statut. Mais hélas, vous continuez à être un oppresseur. A votre corps défendant, certes. Mais vous restez un homme blanc occupant une position de pouvoir. A ce titre, et tant que vous ne vous ferez pas hara-kiri, vous êtes et restez un oppresseur. Tout n'est cependant pas perdu pour vous : faites enfin votre coming-out, inventez-vous de lointains ancêtres exotiques, effectuez une transition sexuelle en cours de mandat ... les options ne manquent pas, qui vous permettraient enfin de pouvoir taxer de raciste, d'homophobe ou de transphobe le moindre de vos opposants. Courage ! Vous pouvez y arriver ! Gilles Egeaune OK, vous bossez dur pour un salaire de misère. OK, on vous pompe tout ce que vous avez. OK, la moitié des autres résultats possibles à ce test ne vit que parce qu'on vous ponctionne. Mais vous croyez que c'est vraiment une raison pour râler ? Sachez qu'il y a des gens qui gagnent autant que vous et n'ont même pas la chance de pouvoir travailler ! Et ces malheureux rond-points, vous y avez pensé, à ces rond-points que vous avez occupé sans leur demander leur avis ? Et le Fouquet's ? Non, vraiment, vous n'avez pas conscience de la chance que vous avez. Vous êtes bel et bien un sale oppresseur, qui a bien tort de se plaindre. Share your Results: Facebook Twitter Google+ VK Play Again!